Dans une autre vie
Un renard parmi les bois
Je me promène
Brûle la foret
Un charbon incandescent
Battements de cœur
Sur la trame de soie
Milles nuances de gris
Courent les nuages
Que faîtes-vous là
Comme deux bogues de châtaigne
Petits hérissons ?
Feuilles d’acacia
Comme j’aimerais vous suivre
Dans le grand ciel gris !
Aujourd’hui j’ai pris
Un thé assorti aux branches
Pluie dans le lointain
Les mailles des pulls
Se font un peu plus larges
Et voilà l’hiver
Comme des phares s’allument
Milles iles inaccessibles
Une nuit si pure
Mon petit chat dort
Dans l’ombre des branches mortes
Tigre de jardin
Quel est cet éclat
Qui embrase l’horizon
Un vieux souvenir
L’heure du gouter
Promenade du hérisson
Poire et chocolat
Petit chat au loin
Balloté par un orage
Son ombre qui miaule
Un chien poursuit l’or
Des feuilles d’acacia
qui se déshabillent
Je lève les yeux
J’observe cet océan
Et son poisson-lune
Un rayon d’or glisse
Entre la dentelle des feuilles
Mon cœur en vitrail
Les boucles du temps
Comme les chatons dans les saules
Ronronnent au soleil
Distraite par la pluie
Ma confiture déborde
Mais quel régal !
Le bijou d’émail
Cuivre, rouge et vert fugace
De l’automne dans le train
Quel samouraï a mis
Une moitié de lune
Dans les flaques de pluie ?
Sortir de son lit ?
Par la fenêtre ciel gris
Rester dans son lit…
L’eau chaude chuchote
Des paroles s’échangent
A voix basse
Brûle la foret
Un charbon incandescent
Battements de cœur
Sur la trame de soie
Milles nuances de gris
Courent les nuages
Que faîtes-vous là
Comme deux bogues de châtaigne
Petits hérissons ?
Feuilles d’acacia
Comme j’aimerais vous suivre
Dans le grand ciel gris !
Aujourd’hui j’ai pris
Un thé assorti aux branches
Pluie dans le lointain
Les mailles des pulls
Se font un peu plus larges
Et voilà l’hiver
Comme des phares s’allument
Milles iles inaccessibles
Une nuit si pure
Mon petit chat dort
Dans l’ombre des branches mortes
Tigre de jardin
Quel est cet éclat
Qui embrase l’horizon
Un vieux souvenir
L’heure du gouter
Promenade du hérisson
Poire et chocolat
Petit chat au loin
Balloté par un orage
Son ombre qui miaule
Un chien poursuit l’or
Des feuilles d’acacia
qui se déshabillent
Je lève les yeux
J’observe cet océan
Et son poisson-lune
Un rayon d’or glisse
Entre la dentelle des feuilles
Mon cœur en vitrail
Les boucles du temps
Comme les chatons dans les saules
Ronronnent au soleil
Distraite par la pluie
Ma confiture déborde
Mais quel régal !
Le bijou d’émail
Cuivre, rouge et vert fugace
De l’automne dans le train
Quel samouraï a mis
Une moitié de lune
Dans les flaques de pluie ?
Sortir de son lit ?
Par la fenêtre ciel gris
Rester dans son lit…